Une mobilisation rapide
D’abord, la réactivité des scientifiques a été impressionnante. Alors que les premiers cas graves de pneumonie sévère se déclaraient fin décembre en Chine, le virus responsable (depuis baptisé SARS-CoV-2) était identifié dès le 7 janvier, et son génome totalement séquencé fin janvier. Et dès le 13 janvier, un test était disponible pour identifier les patients touchés !
Depuis la mobilisation n’a pas faibli : sur le site de référence Pubmed, une base de données bibliographique qui regroupe les publications scientifiques du monde biomédical, plus de 150 articles étaient recensés en un mois. Au 19 mars, ils étaient plus de 1000. Parallèlement les laboratoires (privés ou publics, universitaire, de recherche…) sont à l’œuvre et les essais cliniques se multiplient dans le monde entier, pour trouver un traitement, voire un vaccin. Plusieurs dizaines d’essais cliniques sont déjà en cours, certains très prometteurs. Un premier vaccin est même déjà en test aux Etats-Unis…
Et une coordination en cours
Bien sûr, même si des prototypes de vaccin sont déjà élaboré, voire en cours d’essai, il faudra plusieurs mois – on parle généralement de 18 mois minimum – pour qu’un vaccin commercialisable soit disponible. Mais la capacité de la communauté scientifique à se mobiliser et à coopérer (il faut souligner que la plupart des publications concernant le coronavirus ont été laissées en accès libre) est sans précédent. L’Europe a même décidé de se coordonner, en créant un groupe consultatif sur le Covid_19, chargé de « formuler les orientations de l’UE ».
L’épidémie maitrisée dans certains pays
Sur le terrain aussi, les nouvelles positives commencent à arriver. D’abord, les chiffres le confirment : plus 80% des personnes contaminées sont peu symptomatiques, voire asymptomatiques. Mieux encore, à la mi-mars la Chine et la Corée du Sud semblent avoir franchi le pic épidémique. Les mesure fortes prises dans de nombreux pays vont permettre de combattre le Covid_19 efficacement… Pas question de prétendre que tout va pour le mieux bien sûr, mais la coopération des scientifiques, des pouvoirs publics et même des industriels (avec les industries du secteur textile qui proposent de fabriquer des masques, ou LVMH qui produit du gel hydroalcoolique dans ses usines de parfum) donne indéniablement le moral !
La solidarité pour contrer le confinement
Enfin, pour résister au confinement désormais instauré dans de nombreux pays, les initiatives solidaires et positives se multiplient chez les particuliers, mais aussi dans l’art et la culture. Les musées proposent des visites virtuelles en ligne gratuitement, des artistes organisent des concerts en ligne depuis leur salon, des français proposent leur aide à leurs voisins vulnérables, vous pouvez retrouver les spectacles, des films ou des podcasts en accès libre…
Autre nouvelle encourageante : la planète profite du ralentissement économique entrainé par la pandémie. On observe déjà un recul sans précédent des émissions de CO2 dans de nombreuses régions du Monde. De quoi mieux respirer, pour déstresser !
Nous pouvons tous participer
Même ceux qui n’ont pas une action directe dans la lutte contre le virus, peuvent participer à combattre la pandémie : il suffit de respecter les règles de confinement, et d’inciter les autres à en faire autant ! Pas question pour autant d’interrompre toute activité… ou son cursus. Alors une ultime bonne nouvelle : l’ESLSCA s’est mis en ordre de bataille et dès lundi les étudiants pourront poursuivre leurs cours en ligne, et joindre leurs enseignants très facilement, via un outil dédié !