Concilier études et création poétique, c’est possible !

Dans la vie, Balbine Tatiana Mvondo Enyegue, de son nom d’autrice Ozen B. Tatiana, sait ce qu’elle veut. Depuis toujours, elle conjugue ses deux passions : l’écriture en général, de poèmes en particulier, et ses études en marketing. Elle nous raconte comment elle a su trouver son équilibre.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis étudiante en MBA2 Marketing Digital et Innovation et auteure écrivain poète. Je suis de nature calme, très sociable, passionnée par la poésie et par mes études.

Comment conciliez-vous études exigeantes et création poétique ?

La poésie fait partie intégrante de ma vie donc pour moi elle est assez simple à concilier avec mes études. L’inspiration peut venir à n’importe quel moment de la journée. En cours, quand je suis en train de marcher dans la rue, au supermarché… A chaque fois, je note une idée, un titre sur un petit calepin que j’ai tout le temps sur moi. Ensuite, une fois disponible, je rédige mes poèmes au calme. Études et poésie sont complémentaires et me stimulent beaucoup.

Le 16 octobre 2020, vous avez publié votre premier recueil intitulé « Murmures du soir – Volume 1 » aux Editions du Panthéon, pouvez-vous nous en dire plus ?

J’écris des poèmes depuis l’âge de 18 ans et j’avais envie d’en partager quelques-uns avec mes lecteurs. M’exprimer, m’ouvrir aux autres, cela fait partie de ma démarche. C’est pour cela que je me suis tournée vers les Editions du Panthéon.

Comment est née cette passion pour la poésie ?

Depuis toute petite j’écris. Cela me vient sûrement de mon père qui aimait s’isoler pour s’adonner à cette passion. Au collège, je rédigeais des scénarii d’enfant mais très vite, je me suis aperçue que ça ne cadrait pas avec la manière dont je voulais m’exprimer, me faire découvrir. Il n’y a que la poésie qui permet ça.  

Vous suivez actuellement un MBA2 Marketing Digital et Innovation à l’ESLSCA, pourquoi avoir choisi ce cursus ?

J’ai travaillé chez Nestlé pendant deux ans au Cameroun et c’est là que j’ai découvert que j’adorais le marketing. C’est pour cela que j’ai continué dans cette voie, d’abord en Tunisie où j’ai passé un Master en intelligence commerciale et veille stratégique puis à l’ESLSCA.

Voyez-vous des points communs entre vos deux passions ?

Oui, la communication ! Dans le marketing, tout est une affaire de communication. Il faut bien comprendre qui est notre interlocuteur pour réussir à lui parler de manière adéquat. Dans la poésie, il y a aussi cette dimension. Je me laisse beaucoup aller dans mes poèmes mais j’écris aussi pour être lue et être comprise de mes lecteurs. C’est en cela que mes deux passions se ressemblent !

Comment voyez-vous votre futur ?

J’aimerais continuer avec un doctorat en marketing digital. Ensuite, je souhaiterais créer ma propre marque de produits bio ici en France. Et c’est là que mes talents de poète rentrent en compte : pour raconter l’histoire de la marque, pour le slogan, pour le packaging, j’ai besoin de ma fibre artistique. A terme, je voudrais créer une entreprise au Cameroun.

Et concernant votre création artistique ?

Depuis que j’ai commencé, j’ai écrit plus de 2000 poèmes donc je souhaite les publier au fur et à mesure. Je rédige également des proverbes à partir de mes pensées et aussi j’aimerais bien écrire des romans et pourquoi pas des scénarii si l’opportunité se présente ! L’important est qu’il faut toujours avoir en tête que rien n’est impossible. Si l’on veut vraiment quelque chose alors, il faut se lancer !

 

Murmures du soir, volume 1 de Ozen B. Tatiana paru aux Editions du Panthéon.